Autant le concept est admis et validé pour les biens mobiliers, autant l’appliquer aux collaborateurs est beaucoup moins commun. On imagine bien les process d’embauche avec de multiples candidats à départager, mais imaginer que celui que l’on a choisi serait éventuellement amené un jour à partir est rarement intégré dans les réflexions des DRH.  

Cela me rappelle mon premier entretien dans une banque, où le recruteur avait commencé par « On reste 20 ans a la B…, on est d’accord ? » « En fait, non sans moi… »

En 2023, je suis sûr que bien peu répondraient oui. 

Toujours est-il que le collaborateur est un élément de l’entreprise dont il faut anticiper le potentiel départ, que ce soit au bout d’une journée ou de 42 ans et éventuellement le remplacement. 

Des outils pour chaque étape 

Il existe de multiples outils de gestion des entretiens et du process de validation, ils sont déjà plus rares pour traiter l’onboarding (la gestion de l’arrivée) et je ne parle pas du départ et de la restitution des biens ou du retrait des accès. 

La raison en est assez simple, au fur et à mesure que l’on avance dans le processus, il devient de plus en plus spécifique à l’organisation et souvent soumis à des évolutions ou des cas particuliers. 

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Avant l’arrivée 

Le process de recrutement est assez standard pour toutes les entreprises :

  • Ouverture du poste.
  • Validation de ses caractéristiques auprès des managers.
  • Recherche des candidats.
  • Entretiens.
  • Sélection.
  • Eventuellement validation de l’élu par les managers. 

Jusque-là rien de bien complexe à ceci près qu’il y a autant de variantes que d’entreprises : la taille, la structure, la nature du poste, le type de contrat et probablement d’autres paramètres que j’oublie.  

Pour l’arrivée 

C’est acté, il commence lundi, il faut donc lui préparer de quoi travailler : bureau, badge, ordinateur, sans oublier les comptes d’accès… 

Il faut bien sûr, si possible le faire un peu à l’avance car si les grandes entreprises ont un circuit d’entrée qui peut occuper le nouveau collaborateur quelques jours, une PME s’attend à le voir opérationnel dès que possible. 

Anticiper l’arrivée et faire travailler des collaborateurs à l’avance a son revers si le futur salarié « ghoste » l’entreprise et ne se présente pas le jour dit (jusqu’à 20 % des embauches dans certains métiers).

Le temps perdu pour les préparatifs peut représenter plusieurs jours homme, mais à mettre en face d’un nouveau collaborateur qui pourrait se demander s’il était vraiment attendu… 

Voilà tout est prêt, il reste à déclencher le processus, mais par qui ? Avec quels éléments ? Ce sera le sujet de ma prochaine chronique.

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