Déjà célèbre pour sa carrière Hollywoodienne et son surnom de plus belle femme du monde, Hedy Lamarr doit également être reconnue pour son intelligence supérieure.

En effet, Hedy Lamarr est à l’origine d’un système de codage des transmissions par étalement de spectre. Cette découverte est l’ancêtre de nos technologies actuelles que sont le Wi-Fi, le Bluetooth, le GPS, ou encore la téléphonie mobile. Ce système a également été grandement exploité par l’armée Américaine.

Une scientifique visionnaire

En Autriche, le pays où elle a vu le jour, Hedy Lamarr commence à côtoyer le milieu de l’armée par le biais de son premier époux, un marchand d’armes. Son mariage est malheureux, mais c’est malgré tout grâce à lui qu’Hedy fréquente le monde qui lui fait découvrir un univers qui la mène plus tard à ses recherches scientifiques.

En 1937, Hedy fuit aux Etats-Unis pour se libérer de son mari. Quelques années plus tard, alors que l’Europe est en guerre, elle rencontre George Antheil, un pianiste passionné d’armements lors d’une soirée mondaine. Puisque Hedy en connaît un rayon sur le sujet, tous deux partagent de longues conversations, deviennent proches et commencent à imaginer ensemble un système de cryptage des communications qui pourrait être une solution aux détournements des torpilles radioguidées.

Ce système se base sur l’étalement de spectre par évasion de fréquence : grâce a un émetteur-récepteur, une torpille peut ainsi changer de fréquence de transmission, ce qui lui permet de ne pas être détectée par les radars.

Nos solutions

Une utilisation qui s’est faite attendre

En 1941, Hedy Lamarr et George Antheil déposent un brevet pour leur invention, intitulé « Secret communication system », mais ce n’est que 21 ans plus tard, pendant la guerre du Vietnam et la crise des missiles de Cuba, que l’armée américaine commence à s’y intéresser, puis par la suite les concepteurs d’appareil à transmission sans fil, lorsque le brevet tombe dans le domaine public.

Ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’Hedy Lamarr a l’occasion de voir son système mis à profit dans la sécurisation des techniques de base des signaux Wi-Fi et Bluetooth ou encore la géolocalisation par satellite permettant le fonctionnement des GPS.

Une reconnaissance tardive

Hedy Lamarr est récompensée d’abord en 1997 par le prix de l’Electronic Frontier Foundation, puis en 2018, reconnaissance posthume donc, par l’Autriche, pour sa contribution scientifique. La ville de Vienne a donné son nom à un prix de l’innovation orienté vers la reconnaissance des femmes œuvrant pour les nouvelles technologies.

Ces articles pourraient vous intéresser :
Les pionnières de l’informatique : Ada Lovelace, première codeuse de l’Histoire
La femme et le digital

Anne, Directrice Commerciale d’Apsynet

 

Newsletter

Categories: Développement & Web