Surnommée « Millenial » ou encore « Digital Native » (parmi une liste de 70 qualificatifs), la génération Y est celle du « Pourquoi ? » et a un besoin existentiel de donner du sens aux choses (pour ceux qui pratiquent un peu le dialecte outre-Manche, vous n’êtes pas sans savoir que le « Y » se prononce « Why », et « Why », ça veut dire « Pourquoi », CQFD).

Je suis moi-même de cette génération, née entre 1980 et 2000, et c’est un honneur de la représenter dans ce qui la caractérise d’un point de vue professionnel.

 

Donner du sens

Le travailleur Y doit connaître le sens et l’utilité d’une tâche pour la réaliser. Il doit comprendre la place et l’importance qu’il tient dans l’ensemble de la chaîne et avoir conscience de sa valeur ajoutée. Son sentiment de réussite passe par l’impact (positif) qu’il a sur le monde qui l’entoure.

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S’épanouir

Le travail doit être source d’épanouissement personnel, tout comme la famille, les amis et les loisirs. Le Millenial cherche à accorder la dimension professionnelle avec ses habitudes de consommation, ses valeurs morales et éthiques. Il veut s’exprimer à travers son travail, en corrélation avec ses idéaux philosophiques et ses principes moraux. Ainsi, on comprend que le développement personnel est étendu à la sphère professionnelle, ce qu’on peut aisément concevoir puisqu’on passe plus de temps à travailler qu’à vaquer à d’autres occupations. Le travailleur Y a donc tout intérêt à s’épanouir dans un métier qui le fait vibrer. Plus il y éprouvera du plaisir, plus il sera motivé.

 

Avoir son mot à dire

Le travailleur Y ne peut plus se contenter de recevoir des ordres, il veut s’exprimer ! Il veut être challengé et montrer de quoi il est capable, il veut des responsabilités, être décisionnaire, ou du moins être consulté dans la stratégie d’entreprise.

Petit à petit, il rêve de s’affranchir des systèmes hiérarchiques. Il a une mauvaise image des grosses entreprises « classiques » (« archaïques » ?) à la faveur des start-up perçues comme dynamiques, à l’écoute et collaboratives.

En gros, il ne se laisse plus dire ce qu’il a à faire. Mais il sait aussi qu’il n’a pas la science infuse, qu’il a encore beaucoup à apprendre chaque jour. Il sait reconnaître ses faiblesses et est avide de conseils et de soutien pour toujours progresser, n’est-ce pas ?

 

Trouver l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle

La parentalité et la famille sont potentiellement au cœur des préoccupations de l’actuelle génération Y (et parce qu’on n’est pas tous obligés de vouloir des enfants avant 35 ans, on peut aussi parler de loisirs, de sport, de vie sociale). Le lieu de travail joue ici un rôle important car il doit faciliter cet équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, en se situant par exemple à proximité d’une crèche, des transports, d’une salle pour soulever de la fonte ou pourquoi pas d’un bar sympa…

On constate aussi que l’individu Y veut pouvoir se déconnecter des problématiques professionnelles lorsqu’il est en week-end, en vacances, ou tout simplement en dehors de ses horaires de travail. Le Millenial tient donc à faire valoir son droit à la déconnexion (du moins vis-à-vis de l’email / appel professionnel, je ne me prononce pas pour le reste).

 

Gagner en flexibilité

Le développement, l’épanouissement personnel, la vie de famille sont donc des préoccupations principales de notre « Digital Native ». Il s’attend alors à ce que ses horaires et lieu de travail soient flexibles. On pense, pour répondre à ses besoins, à des horaires adaptés aux contraintes familiales ou aux loisirs… Il lui est également possible de pratiquer le télétravail ou de s’installer dans des espaces de co-working et autres lieux à la carte. Ces espaces de travail modulables lui offrent la flexibilité spatiale dont il est friand.

 

Bénéficier d’un environnement de travail agréable

Etant donné qu’il passe quand même un peu de temps au bureau (ou ailleurs), autant que ce soit dans un environnement qui lui sied, l’inspire et le motive !

Salle de détente, espaces communs, terrasse… à l’image du monde merveilleux de Google, c’est le minimum non ? Le bien-être de notre Digital Native passe aussi par sa sensibilité à la luminosité, le confort, l’ambiance positive entre ses collègues…

D’ailleurs je vous propose de jeter un œil sur cet article pour approfondir le sujet de l’environnement de travail du futur.

 

Bien gagner sa vie

On imagine bien qu’il existe des exceptions mais la motivation n°1 pour accepter un poste ou s’y maintenir, ça reste le salaire. Quand on y pense, les loisirs, les voyages, les plaisirs de la vie qui contribuent à notre épanouissement personnel… il faut pouvoir se les offrir !

 

Anne, Responsable Marketing chez Apsynet

 

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Categories: Actus

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