Fusion du téléphone, du MP3, du PDA et de l’appareil photo, le Smartphone s’est imposé pour tous les usages numériques personnels mais peine encore à trouver sa place dans le système d’information des entreprises, qu’il s’agisse du Smartphone prêté aux salariés ou du concept de « Bring Your Own Device » (communément le BYOD), par lequel il est possible d’apporter ses propres terminaux en entreprise, dans le cadre d’un usage professionnel.
Les raisons de cette difficulté se situent à différents niveaux :
La première est la motivation
Si vous vous le rappelez, le succès d’un dispositif est ce que les américains appellent la « killer app », en d’autres termes, l’utilisation qui rend l’outil indispensable.
Celle-ci, à titre individuel, était évidente : la taille de la poche de l’utilisateur enfin capable d’accueillir à la fois la communication, la musique, la photo et une « assistance administrative » numérique.
En entreprise, la messagerie pourrait bien faire office de killer app, simple à mettre en œuvre et immédiatement efficace, mais voila, il existe encore un droit à la déconnexion… donc oublions, car personne n’osera imposer le bip du mail à 2 heures du matin à de pauvres collaborateurs déjà stressés par les 90 mails quotidiens reçus en moyenne.
Ensuite vient la compatibilité
Tant de modèles de Smartphones, avec tant de caractéristiques (et de problèmes afférents), des écrans si différents, et des applications bien sûr non compatibles, rebutent n’importe quelle DSI, qui peine déjà à supporter deux versions de système d’exploitation et trois navigateurs. Même les applications Web les plus modernes seraient déjà en peine de gérer un parc de matériels laissé au libre choix des utilisateurs.
Et pour finir la sécurité
Du point de vue de la DSI, le Smartphone est un client inconnu venu du monde sauvage d’internet, sans identité forte, sans chiffrement, et dont même l’authentification est sujette à caution.
Les salariés n’ont pas toujours conscience du risque auquel ils exposent les données de l’entreprise en utilisant leur Smartphone professionnel, notamment lors d’une utilisation à titre personnelle. En effet, celle-ci est très fréquente, qu’il s’agisse du téléchargement d’applications quelconques, de l’audition de musique ou encore de la consultation de sa boîte mails privée. C’est à ce moment que la situation devient dramatique, lorsqu’on assiste à un joyeux mélange de données personnelles et professionnelles, ou à un risque de propagation de virus dans le système de l’entreprise. Donc halte là !
Une lueur d’espoir ?
Alors que reste-t-il à ce pauvre Smartphone ? N’est-il plus qu’un vague relayeur d’information interne, un éventuel portail de réservation de ressources et, pour les plus téméraires, un workflow de validation de congés ?
Tant s’en faut !
Nous vivons une époque de révolution en matière de méthodes de travail : beaucoup de collaborateurs sont nomades, le télétravail est devenu monnaie courante, nombreux sont ceux qui ne travaillent pas à longueur de temps derrière un écran d’ordinateur mais qui ont malgré tout besoin d’une connexion sur le terrain.
Dans un tel contexte, les salariés s’éloignent physiquement de leur entreprise et les outils de mobilité leur permettent de conserver le lien qui les unit. Cette mobilité est justement rendue possible par les Smartphones et les tablettes, qui prouvent alors toute leur nécessité.
Chez Apsynet, sans vouloir faire de publicité (si, un peu en fait), nos solutions sont mobiles dans leurs fonctionnalités responsives mais également dans leur accessibilité : vous devez pouvoir vous connecter à distance aux différentes plateformes de travail et de partage mises à votre disposition.
Pour conclure…
Ainsi, si le Smartphone reste un allié de la vie professionnelle, la sécurité est le sujet le plus sensible en la matière, puisqu’il connait un véritable flou juridique. Il convient donc à la Direction d’encadrer les pratiques d’utilisation, de définir les règles, les procédures applicables ainsi que les conditions d’usage au sein de l’entreprise afin que le Smartphone conserve la place qui lui est due.
Olivier, Président Directeur Général d’Apsynet