Notre vision des Collectivités Territoriales rime souvent avec lenteur de l’administration, défaut de communication, fonctionnement « à l’ancienne »… pourtant, en pleine révolution numérique, force est de constater qu’elles ne sont pas en reste et que certaines sont mêmes présentées comme des modèles de digitalisation. C’est le cas par exemple des villes de Paris et de Mulhouse, toutes deux dotées d’un CDO (Chief Digital Officer). Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les Collectivités sont engagées dans la démarche de digitalisation, notamment en matière de dématérialisation, de mobilité et d’Internet des objets.

Malgré des freins certains, les Collectivités savent prendre le train de la révolution numérique en marche. Voyons pourquoi et comment.

 

Le digital est devenu une nécessité

Tout comme pour le secteur privé, les territoires sont devenus des marques qui doivent se vendre pour attirer les entreprises, les investisseurs, les touristes et les nouveaux habitants. Pour ce faire, les Collectivités Territoriales ont tout intérêt à opter pour le digital pour rendre leur ville attractive.

En effet, s’il y a bien une chose que l’on doit accorder au digital, c’est qu’il est d’un réel soutien dans l’ouverture à la communauté et qu’il facilite grandement les relations entre les individus, la communication, ainsi que l’accès à une information de qualité (points de discorde souvent reprochés aux services publics, il faut le reconnaître !)

Avec le digital, les Collectivités mettent un point d’honneur à améliorer la relation avec les citoyens, à jouer la transparence, à faciliter les échanges avec l’administration ainsi que la mise en œuvre des procédures, tout cela couplé avec, évidemment, une bien meilleure maîtrise des coûts.

Tous les secteurs peuvent tirer partie de la digitalisation : voirie, mobilité et transports, collecte des déchets, distribution des énergies, enseignement, etc. C’est grâce à cette révolution numérique au sein des services publics qu’on assiste à l’émergence des « Smart Cities ».

 

Collectivités et numérique : pas toujours une évidence

Cependant, et vous vous en doutez, ce n’était pas gagné d’avance ! Le premier frein étant que les Collectivités traitent de données sensibles, par exemple celles de l’État Civil, et qu’elles émettent une grande réticence à utiliser le Cloud public, par peur de ne pas pouvoir garder le contrôle sur ces données.

Les Collectivités rencontrent également des restrictions budgétaires. Il est à noter tout de même que les investissements dans le numérique sont en progression malgré une baisse des budgets globale dans le secteur public.

Enfin, c’est le fonctionnement même de la gestion des municipalités qui fait parfois blocage : les résultats des changements entrepris lors d’un mandat ne sont visibles que lors du suivant, ce qui empêche les élus de savourer leur investissement.

 

Des résultats encourageants pour la vie citoyenne

Quoiqu’il en soit, les faits sont là et nombre de Collectivités sont dans le mouvement. Grâce à leur présence sur les réseaux sociaux (96 % des régions ont un compte Facebook, 85 % sont sur Twitter) et donc à une communication plus ouverte et accessible, les citoyens peuvent prendre part à la vie de leur ville, région, etc. De cette manière, les Collectivités facilitent l’implication citoyenne, elles permettent à leurs administrés d’interagir pour le bien-être de tous, ce qui a pour résultat de fédérer une communauté autour de projets.

Conscients de ce tournant important qu’empruntent les Collectivités, nous avons développé de nombreux outils qui leurs sont destinés. C’est le cas de notre nouvelle solution pour l’inventaire et le rapprochement comptable, LIRAO, que vous pouvez découvrir par ici !

 

Anne, Responsable Marketing chez Apsynet

 

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