Vous avez sans doute vu votre facture d’électricité s’emballer ces derniers mois et cela ne semble pas près de s’arrêter. Le prix a plus que doublé ces dix dernières années et l’envolée semble exponentielle.
Alors que ce soit à titre professionnel ou privé, il est temps de poser la question : quels sont les équipements qui me coûtent cher et quelles sources de consommation pourraient être optimisées ?

Comment compter ses dépenses ?

Le coût de l’électricité est exprimé en euro par kWh (le Kilo Watt heure), classiquement nous payons environ 0.23 euro le kWh.
Cela dit, les équipements vous sont vendus pour leur puissance instantanée : une ampoule de 100 Watts, une plaque électrique de 1500 Watts, un téléphone portable d’un Watt, etc.
Heureusement, passer de l’un à l’autre est très simple : un appareil donné pour 1000 Watts va consommer 1000 Watts en une heure soit 1 kW, quand il est utilisé , il vous coutera donc 23 centimes de l’heure. 

Où passe l’argent ?

Aucun d’entre vous n’ignore que le moindre radiateur électrique bas de gamme vous coûte près de deux euros la demi-journée (2000 Watts pendant 4 heures soit huit kWh ou 1,84 euro).
Mais au-delà de telles évidences, il est souvent bien difficile de mesurer la consommation réelle de certains équipements : on anticipe mal les 1000 Watts de la machine à café familiale (dont on n’a pas activé la mise en veille automatique) ou du réfrigérateur certes doté d’un mode éco mais qui consomme 10 fois plus quand celui-ci n’est pas activé.
Heureusement, il existe pour une dizaine d’euros des prises connectées capables de rapporter en temps réel la consommation instantanée ou la moyenne quotidienne.
Par contre, il est souvent plus délicat d’estimer les coûts de matériels fonctionnant par intermittence sur des durées longues ou même des équipements dont la consommation instantanée est très variable comme les ordinateurs ou leurs écrans.

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Le cas des ordinateurs

Il s’agit du cas le plus complexe à traiter. A la base, un ordinateur selon son modèle consomme entre 20 et 500 Watts suivant qu’il s’agisse d’un ultra portable ou d’une machine de bureau équipée d’une carte vidéo puissante et de plusieurs écrans.
Mais la puissance nominale est loin d’être le seul paramètre, il faut prendre en compte trois éléments relativement spécifiques aux ordinateurs :

  • La technologie des composants : les disques mécaniques consomment plus que les disques SSD ou NVME, les écrans LED plus que les OLED et finalement la génération de processeur entre en compte de façon importante. Il est à noter que la norme « Energy Star » permet d’avoir une idée de la consommation des composants, mais cela reste une estimation basée sur des habitudes de fonctionnement qui ne sont pas forcément les vôtres.
  • Le mode d’utilisation : suivant que vous activez les économies d’énergie ou pas, on passe du simple au double en termes de puissance consommée. Le tout pour une perte minime de performances dans une utilisation normale. Aussi, n’oubliez pas d’activer le mode sombre et évitez la plage de sable blanc en fond d’écran.
  • Et bien sûr le temps de fonctionnement des machines, certes lié au mode de mise en veille, mais quelle que soit sa configuration, une machine en service H24 consommera cinq ou six fois plus d’énergie qu’une machine éteinte en dehors des heures d’utilisation.

Pour finir un petit calcul : mon PC de bureau consomme 400 Watt à puissance maximale soit en coût près de 800 euros par an en configuration maximale, ou 50 euros s’il respecte les 35 heures et fonctionne en mode « normal ».

Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire : mode normal ou économique, PC et écrans éteints le soir pour tous … à considérer non ?

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Olivier Piochaud, PDG d’Apsynet

 

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