Il y a longtemps, (je vous parle d’un temps où les portables pesaient leurs 4 kilos et étaient dotés d’un écran 1280 px de 17 pouces, ou bien encore quand les machines de bureau ne se vendaient pas sans leur écran CRT), en ce temps la gestion des écrans n’était pas un sujet.

Elle n’était pas un sujet, tout autant parce que les écrans étaient compris dans l’achat initial et donc l’immobilisation, que parce que les quelques écrans supplémentaires, à de rares exceptions, n’étaient pas de valeur suffisante pour mériter d’être traité autrement que de simples consommables.

Les choses ont bien changé. Si on exclut les machines All-In-one, les PC s’achètent sans écran et le plus souvent se voient adjoindre 2 écrans, et les portables de 1 Kilo avec leur écrans HD de 14 pouces sont comment dire … difficiles à utiliser tels quels par les cadres de quarante ans, et finissent eux aussi affublés d’un écran complémentaire, souvent même deux, un pour le bureau et un pour le télétravail si vous suivez l’actualité.

Les écrans en 2020 

Un mauvais écran est le meilleur moyen de s’abîmer les yeux quand on passe huit heures par jour à le regarder. Aujourd’hui le prix d’un écran d’ordinateur varie entre 100 et 1 000 euros selon sa technologie, sa taille et sa qualité. L’écran typique en entreprise est un 24 pouces, 1920*1080, au pied réglable et doté d’une connectique Display Port. Son prix est de l’ordre de 200 euros pour un écran de bonne qualité.

Voilà pour le tout-venant, mais de plus en plus on rencontre des écrans QHD ou Ultrawide dont le coût est évidemment supérieur.

Le dernier point est la durée de vie des écrans. On peut discuter de l’évolution de la technologie et des formats tant en taille qu’en connectique, mais aujourd’hui, techniquement, un écran va être utilisable 10 ans sans altération majeure. On est loin des écrans CRT tachés au bout de 3 ans ou des premier LCD aux condensateurs bas de gamme qui passaient de vie à trépas en quelques années.

Tout cela milite de façon claire pour une gestion efficace des écrans.

Que doit on gérer ? 

La gestion d’un parc d’écrans se fait en 2 étapes :

  • Identifier de façon unique chacun des écrans physiques en excluant les dalles des portables et des machines All-in-one.
  • Être en mesure de maîtriser leur localisation, leur utilisateur et leur utilisation réelle.

Pour la première étape, le plus simple reste de les identifier à la réception. Si ce n’est pas fait, un logiciel de découverte performant sera à même de construire une base des écrans en service de façon autonome, en identifiant leurs caractéristiques : marque, modèle, taille et évidemment numéro de série. Sinon à défaut, il faudra effectuer un recensement manuel pour construire un inventaire initial.

Pour la seconde étape, l’objectif est de composer avec deux habitudes désagréables des utilisateurs : à savoir demander des écrans sans les utiliser et les passer de poste à poste sans en aviser les gestionnaires. Là encore, soit un logiciel pourra faire le travail, soit vous serez condamné à vérifier régulièrement la présence des matériels et leur attribution.

Quel gain faut-il espérer ?  

L’investissement en écrans sur un parc informatique peut représenter plusieurs centaines de milliers d’euros ou encore près de 25% de l’investissement en matériels. L’intérêt d’en maîtriser la gestion et le cycle de vie est non négligeable dans la mesure où la répartition des écrans et leur cycle de vie est clairement distinct de celui des machines. Il est donc possible d’optimiser cet aspect de façon totalement indépendante d’une gestion de parc micro classique.

 

Olivier Piochaud, Président Directeur Général d’Apsynet

 

Newsletter

Categories: Inventaire