Nos métiers, nos loisirs, notre gestion personnelle, toutes ces activités se font de plus en plus face à des ordinateurs. Même si l’on nous vend que tout peut se traiter sur un Smartphone, debout dans le RER, j’ai comme un doute !

Moralité :  le gros des activités va se dérouler assis sur une chaise, face à un bureau sur un bon vieil ordinateur et son écran, à taper sur un clavier physique.

Alors tant qu’à faire, autant que cela se fasse dans les meilleures conditions de confort possibles.

Voici quelques trucs, que tout le monde ne connait pas forcément, alors si cela peut ne sauver même qu’un seul d’entre vous d’une tendinite, d’un mal de dos ou d’yeux secs, lisez ces quelques conseils.

 

La machine

Le portable est votre ennemi, et je ne parle pas de le transporter mais simplement de l’utiliser.

Il a tous les défauts : le clavier, l’écran et la souris sont liés, pas de moyen de les disposer à votre convenance.

L’écran est souvent petit (15 ou 17 pouces tout au plus), et soit sa définition est réduite ou exotique soit il affiche une HD sur 15 pouces avec les conséquences associées !

Le clavier n’est pas toujours complet et surélevé par l’ordinateur.

Et pour finir, la souris touchpad ou le ridicule joystick sont tout sauf utilisables et les écrans tactiles trop peu répandus et de toute façon moins précis qu’une souris.

Alors sauf compléter le portable avec écrans, clavier et souris, ce n’est clairement par l’outil idéal pour une journée de travail devant un ordinateur !

Nous allons donc partir sur une machine correctement dotée de ses appendices externes, certes moins mobile mais surement plus confortable à l’utilisation.

 

Le poste de travail

Je ne vous présente plus le traditionnel siège à roulettes, de hauteur réglable (et dont la fourniture est obligatoire pour les employeurs). Il permet de se positionner et de se déplacer pour rester dans les meilleures conditions de travail.

Il reste juste à régler la hauteur et la distance avec le clavier afin de pouvoir poser les avants bras coudés à 90° pour atteindre le clavier et la souris sans effort ni torsion.

 

Le clavier et la souris

Ce sont des éléments essentiels, car d’eux vont dépendre les mouvements et contorsions qui sont la première source de toutes les fatigues physiques !

Le clavier doit être fin pour limiter l’élévation des mains, les touches avoir une course suffisante pour que la frappe soit identifiée au contact et pas seulement visuellement sur l’écran.

Quant à la souris, elle doit glisser (j’ai dit glisser pas tressauter) sur une surface plane et suffisamment grande pour permettre d’un seul geste de traverser l’écran. En clair le tapis de souris et des patins en état vous sauveront de la tendinite à coup sûr.

Et pour finir, assurez-vous que les éventuels cordons de la souris et du clavier n’en entravent pas les mouvements.

 

L’écran

J’ai déjà eu l’occasion de parler de l’utilité d’un double écran, mais la position du ou des écrans peut également être source de gène visuelle.

Un écran de ne doit pas être en pleine lumière parce qu’il il sera difficile à lire, ni dos à la lumière, car le fait de lever les yeux peut être source d‘éblouissement.

L’idéal est de le positionner à 90 degrés de la source de lumière principale extérieure ou artificielle.

 

Et bien sûr

N’oubliez les pauses, même simplement en gardant les yeux fermés quelques minutes ou en admirant le paysage.

Le corps humain n’a pas été conçu pour rester statique devant un ordinateur , alors d’ici à ce que l’on puisse totalement commander celui-ci à la voix et que la réalité virtuelle nous dispense d’écrans, ménageons notre corps !

 

Olivier Piochaud, Président Directeur Général d’Apsynet

 

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