L’information est omniprésente et accessible en permanence. Chaque jour, des millions de personnes partagent du contenu sur une infinité de sujets. Résultat : au lieu de nous aider, cette surabondance rend la recherche d’une information fiable et pertinente de plus en plus compliquée.

Face à cette avalanche d’informations, nous n’avons plus le temps de lire des articles en entier. Ni de vérifier les sources ou de fouiller des FAQ interminables. On attend désormais de nos outils qu’ils nous donnent des réponses claires, rapides et adaptées à notre contexte.

C’est là que l’intelligence artificielle entre en scène…mais il reste quelques questions essentielles : peut-on vraiment s’y fier ? Comment l’utiliser de la meilleure des façons ?

 

L’IA, moteur d’une révolution cognitive 

Traditionnellement, la recherche d’information se faisait principalement par mots-clés saisis dans la barre de recherche Google. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’ère de la conversation : l’utilisateur peut poser des questions complètes, à l’écrit, à l’oral ou en téléchargeant une image. En retour, il attend une réponse claire, concise, sans avoir à filtrer une longue liste de liens et d’informations. Les plateformes comme ChatGPT, Copilot, Perplexity, etc. ne se contentent plus de nous suggérer des liens. Ces outils répondent, reformulent, analysent et résument toutes les questions qu’on leur pose.

Cette révolution ne touche pas seulement les textes : elle concerne aussi le traitement et la création des images, l’analyse des vidéos ou encore la synthèse vocale et ceci au détriment de certains logiciels spécialisés.

L’intelligence artificielle évolue constamment et s’adapte de mieux en mieux aux besoins des utilisateurs et aux différents domaines d’application.

Malgré tous les points positifs mentionnés plus haut elle comporte encore plusieurs limites.

 

Les limites : dépendance et dérives

Malgré tous ses avantages, l’IA comporte encore plusieurs limites et soulève des enjeux importants.

La dépendance est l’un des premiers risques : en s’habituant à recevoir des réponses toutes faites, l’utilisateur devient parfois passif intellectuellement, prenant les réponses de l’IA pour vérités absolues, sans vérification.

L’IA peut également empiéter sur la vie privée ou favoriser le plagiat, en accédant parfois à des documents restreints ou en contournant certaines barrières. On observe aussi une perte d’initiative dans la formulation des questions (prompt) : certains se contentent d’utiliser des prompts générés automatiquement, sans réelle réflexion personnelle.

 

Vers une « Co intelligence » informationnelle ?

Le but n’est pas de condamner l’intelligence artificielle, mais d’apprendre à l’utiliser intelligemment. C’est tout le sens du concept de « Co intelligence » : il s’agit de réfléchir avec l’IA…tout en gardant un esprit critique.

L’IA doit rester un assistant, un outil au service de l’humain, et non un substitut à notre propre capacité de raisonnement. Elle ne doit jamais freiner notre curiosité, ni remplacer notre devoir de vérification.

Avec l’avancée des technologies, on voit déjà émerger des formations scolaires axées sur l’IA, pour apprendre à l’utiliser avec discernement et intelligence.

 

L’intelligence artificielle transforme notre rapport à la connaissance. Elle simplifie la recherche, accélère l’accès à l’information, mais ne doit pas effacer notre esprit critique. L’enjeu est clair : apprendre à utiliser ces outils sans leur abandonner notre capacité à penser. L’IA ne doit pas penser à notre place, mais penser avec nous.

 

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Patience POLA, Assistante Marketing – Apsynet

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