Plus personne ne se pose la question de l’utilité d’un smartphone comme outil informatique. C’est devenu à titre personnel l’assistant numérique standard pour nombre d’applications que lui seul peut traiter. Dès lors se pose la question de son intégration dans les applications informatiques de l’entreprise.

 

Tout le monde n’est pas à la même enseigne 

Aux deux extrêmes, la solution est trouvée : les petites organisations exploitent des solutions SAAS capable nativement d’intégrer les smartphones, mais évidemment ces solutions ne sont ni globales ni intégrées dans le système d’information

A l’opposé les grands comptes ont investi lourdement pour habiliter leurs applications à gérer la mobilité, mais souvent d’ailleurs au prix de la fourniture du matériel aux salariés pour garder un contrôle suffisant. Ils disposent donc de solutions, exploitant la sécurité de l’entreprise, et qui vont du simple email à des applications de travail en groupe ou de traitement des processus internes.

Entre les deux, les entreprises moyennes, ou plus généralement celles dont l’informatique reste architecturée autour de son réseau interne, ces entreprises donc font face à de nouveaux challenges pour rendre leurs applications mobiles.

 

Les points clés

Cette série de billets va donc aborder les points clés de la mise en mobilité que sont :

  • L’infrastructure nécessaire
  • Les règles de sécurité
  • Les fonctionnels disponibles
  • L’ergonomie spécifique de la mobilité

 

L’infrastructure

Par essence les mobiles sont hors de l’enceinte rassurante du réseau interne, évidemment oui on peut imaginer une mobilité autour d’un réseau Wifi, avec des équipements captifs mais honnêtement, ce n’est plus le sujet.

Il faut donc ouvrir son réseau à l’extérieur, et que ce soit au travers de sites web ou d’applications, la communication va se faire principalement autour d’HTTPS.

De façon générale les mobiles l’exigent, et plus pragmatiquement la sécurité l’impose, on va donc publier des sites web qui seront les frontaux des applications concernées

Commence ici une longue liste des prérequis, nous avons donc au menu :

  • Une application offrant un portail Web
  • Ce Portail Web doit être en mesure d’être positionné dans une zone intermédiaire entre le réseau interne et Internet, ce que l’on appelle communément une DMZ.
  • Portail Web supportant évidemment SSL
  • Il faut donc un certificat, certificat dont l’autorité doit être acceptée des mobiles
  • Il va sans dire que tout cela doit se faire dans des conditions de performances suffisantes vers l’application principale : serveur interne ou base de données.

Tout cela nous permet donc de disposer des outils techniques pour activer un accès mobile.

La prochaine étape sera donc de sécuriser notre service:

 

Olivier Piochaud, PDG d’Apsynet

 

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Categories: Mobilité