Notre métier d’éditeur de logiciel nous a amené, il y a déjà 10 ans, à proposer des applications SaaS.

Les premières étaient destinées à des organisations qui ne disposaient pas de moyens techniques pour les mettre en œuvre. Il s’agissait d’associations sans infrastructure informatique, ou de collectivités pour lesquelles les équipes techniques ne disposaient ni des ressources humaines ni des compétences pour gérer de multiples applications.

Mais depuis cette époque, notre société a rencontré d’autres bénéfices aux applications SaaS, soit demandés par nos clients soit à notre propre initiative.

 

Le coût

Acheter une licence logicielle, c’est un profit supérieur à court terme pour l’éditeur et un investissement sur le long terme pour le client. Cependant cela ne correspond pas vraiment à une réalité viable pour une solution logicielle.

Imaginez-vous acheter une voiture en espérant la conserver 30 ans ?

Même assorti du meilleur contrat de maintenance, l’architecture d’un logiciel doit évoluer au même titre que sa sécurité ou son ergonomie. Cela implique de pouvoir remettre en cause tous ces éléments, et cela ne peut passer que par une remise en œuvre de l’application dans un nouveau contexte.

Et puis, si pour une raison ou une autre, le périmètre change ou même si le besoin disparait, l’investissement risque de devoir être révisé ou tout simplement perdu.

 

Le temps de mise en œuvre

Souvent les clients nous demandent « combien de temps vous faudra t’il pour mettre la solution en ordre de marche ? ».

Ma réponse est simple, en SaaS mutualisé : 1 minute (et c’est votre commercial qui le fera), pour un SaaS dédié comptez 2 heures (éventuellement ajoutez le temps pour vos équipes de nous communiquer de quoi activer les connecteurs requis).

Si par contre, nous sommes On Premise : entre 1 mois et 2 ans (et je n’invente pas).

 

Ydentity

 

La maîtrise de l’environnement

La raison est assez simple, nous maîtrisons à la fois notre infrastructure et nos logiciels. Nous mettons quotidiennement en place des applications ouvertes sur Internet avec nos technologies. Les clients non !

Je ne doute pas qu’ils maîtrisent leur infrastructure mais quand il leur faut traiter des dizaines voire des centaines d’applications, l’équation se complique fortement. Et qui plus est, nombre d’entre elles n’ont pas besoin d’être accessibles depuis Internet, ou en tout cas n’avaient pas besoin avant que le télétravail et la mobilité ne se généralisent.

 

Les performances

Notre infrastructure SaaS est hébergée dans un espace dédié, par un opérateur professionnel qui s’engage sur une disponibilité.

Ceci avec une connexion à très haut débit et des équipements pensés pour nos applications. Là encore, nous savons ce qui leur convient et comment éviter ce qu’elles aiment moins…

 

La sécurité et la maintenance

Pour ce qui est de la sécurité, même si je n’ai aucun doute sur la capacité des équipes de nos clients à assurer la sécurité de leurs systèmes d’information, le point faible est souvent le retard de mise à jour des applications. Proposer ses applications en SaaS permet de mettre à disposition les dernières versions et de combler les failles dès qu’elles sont connues.

De façon générale c’est surtout la garantie que les utilisateurs disposent de la version la plus récente.

Et enfin c’est aussi pour nous éditeurs, un confort de travail inégalé. Le SaaS permet de travailler sur une application quand cela est nécessaire, avec les collaborateurs les plus adaptés et nos propres outils de développement ou d’aide au diagnostic.

 

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Olivier Piochaud, PDG d’Apsynet

 

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